You don’t fuck with the Peaky Blinders
Ça fait une semaine que je suis sous le charme. Non, pas d’un beau trentenaire barbu. Mais d’une série : Peaky Blinders. C’est bien après la guerre que je découvre ce petit bijou du petit écran.
Mais pourquoi je n’ai pas commencé avant ?
Peaky Blinders est une série britannique créée par Steven Knight diffusée depuis 2015 en France (oui je sors un peu de l’œuf). Composé pour le moment de 4 saisons de 6 épisodes d’une heure chacun, la série se dévore littéralement. Au début, l’intrigue a du mal à se mettre en place, puis tout s’accélère. Le scénario devient passionnant et terriblement addictif ! Nous devrons attendre 2019 pour une cinquième saison, censée être la dernière, le créateur de la série laisse entendre que trois nouvelles saisons sont prévues. (To be continued….)
Basée sur l’histoire du gang des Peaky Blinders, actif à la fin du xixe siècle, cette série suit un groupe de gangsters de Birmingham à partir de 1919. Cette bande, emmenée par l’ambitieux et dangereux Thomas Shelby (Cillian Murphy) et formée de sa fratrie, pratique le racket, la contrebande d’alcool et de tabac et les paris illégaux. Un vol d’armes automatiques dont ils sont les premiers soupçonnés pousse Winston Churchill à déléguer sur place l’inspecteur en chef Chester Campbell (Sam Neil), officier de la police royale irlandaise aux méthodes expéditives…
Ce qui me marque c’est l’aspect cinématographique du show, l’esthétique est incroyable. Cette plongée au cœur de l’Angleterre des années 20 est à couper le souffle : les décors, les costumes, la musique… Tout y est beau ! Le contraste entre l’allure soignée des personnages et le décor de Birmingham, ville pauvre, sale et malfamée nous montre que rien n’est laissé au hasard.. jusqu’à la bande originale ! Le ton est lancé dès le générique, avec l’incroyable « Red Right Hand » de Nick Cave, puis c’est du Artic Monkeys, du White Stripes, ou encore Johnny Cash qui nous accompagne au fil des saisons.
Au-delà de la beauté du show, la complexité des personnages, et bien sûr, l’interprétation des acteurs est vraiment à part. Comme le sexy et torturé Thomas Shelby joué par Cillian Murphy, le bel irlandais aux yeux bleus d’Inception et Batman nous fait littéralement toutes craquer. Tom Hardy tient un rôle récurrent où il nous confirme encore son incroyable talent, certaines scènes sont fascinantes. Ah oui et Adrien Brody je t’ai dit qu’il était dedans ? Il joue un malfrat italien, un rôle qui lui colle à la peau. Et là où certaines série peuvent décevoir, dans Peaky Blinders chaque personnage a une identité forte, et est traité profondément, on sait tout (ou presque) d’eux.
Bref Peaky Blinders, c’est beau, c’est violent et addictif. N’attendez pas comme moi pour découvrir cette merveille, foncez !